12 septembre 2006
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17:56
À peine une semaine d'écoulée en septembre et c'est la rentrée des crasses !
François Bayrou a jeté un pavé dans le marécage médiatique où s'ébrouent les canards boîteux du journalisme stigmatisant récemment ces industriels qui, à travers leurs médias, leurs "danseuses", « ont le plus grand intérêt à maîtriser, tenir les choix futurs des Français de manière qu'au bout du compte, leur avenir soit préservé ».
Dans le collimateur du patron de l'UDF : Bouygues, Dassault et Lagardère, qui ont des participations dans la plupart des télévisions, journaux ou radios français. D'après lui, ces grands groupes qui ont « des rapports de clients avec l'Etat, dont la vie et le développement dépendent de la commande publique » orienteraient le choix des Français vers des candidats qui leur seraient favorables sur le long terme.
Jean-Pierre Elkabbach, qui est de tous les rendez-vous de pouvoir depuis des décennies, a conseillé à François Bayrou « de tourner sept fois la langue dans la bouche » avant de se lancer avec un bel aplomb dans un playdoyer sur l'indépendance de la presse française. Rappelons que le patron de la station qui appartient à Lagardère est expert en matière d'indépendance des médias, depuis le jour où il a appelé Sarkozy pour qu'il lui suggère un nom de journaliste afin d'étoffer le service politique d'Europe 1. Apprendre à tourner sa langue vaut mieux que savoir retourner sa veste.
Quant à Berlusconi, au train où vont les choses, on va un jour apprendre qu'on parle de lui pour prendre la tête de Reporters Sans Frontières... !?
Pour finir de bonne humeur cette humeur, cette anecdote extraite d'un ouvrage de Anne-Marie Rocco qui a consacré récemment un livre à l'homme politique Serge Dassault, propriétaire du Figaro, notamment, missile médiatique à faible portée. Il répond à des notables bordelais UMP à la question de son intervention dans les canards dont il est actionnaire : « J'essaie mais ce n'est pas facile. » Quand la candeur remplace la pudeur, on commence à sentir qu'il faut davantage en pleurer qu'en rire...
François Bayrou a jeté un pavé dans le marécage médiatique où s'ébrouent les canards boîteux du journalisme stigmatisant récemment ces industriels qui, à travers leurs médias, leurs "danseuses", « ont le plus grand intérêt à maîtriser, tenir les choix futurs des Français de manière qu'au bout du compte, leur avenir soit préservé ».
Dans le collimateur du patron de l'UDF : Bouygues, Dassault et Lagardère, qui ont des participations dans la plupart des télévisions, journaux ou radios français. D'après lui, ces grands groupes qui ont « des rapports de clients avec l'Etat, dont la vie et le développement dépendent de la commande publique » orienteraient le choix des Français vers des candidats qui leur seraient favorables sur le long terme.
Jean-Pierre Elkabbach, qui est de tous les rendez-vous de pouvoir depuis des décennies, a conseillé à François Bayrou « de tourner sept fois la langue dans la bouche » avant de se lancer avec un bel aplomb dans un playdoyer sur l'indépendance de la presse française. Rappelons que le patron de la station qui appartient à Lagardère est expert en matière d'indépendance des médias, depuis le jour où il a appelé Sarkozy pour qu'il lui suggère un nom de journaliste afin d'étoffer le service politique d'Europe 1. Apprendre à tourner sa langue vaut mieux que savoir retourner sa veste.
Quant à Berlusconi, au train où vont les choses, on va un jour apprendre qu'on parle de lui pour prendre la tête de Reporters Sans Frontières... !?
Pour finir de bonne humeur cette humeur, cette anecdote extraite d'un ouvrage de Anne-Marie Rocco qui a consacré récemment un livre à l'homme politique Serge Dassault, propriétaire du Figaro, notamment, missile médiatique à faible portée. Il répond à des notables bordelais UMP à la question de son intervention dans les canards dont il est actionnaire : « J'essaie mais ce n'est pas facile. » Quand la candeur remplace la pudeur, on commence à sentir qu'il faut davantage en pleurer qu'en rire...