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Besoin de coach politique ?

Découvrez la synergologie :

Une petite révolution dans l'approche de la communication "non verbale",
fondée sur les derniers travaux en neurosciences et qui nous vient du Québec.
Rencontre avec Philippe Turchet, à l'occasion de la sortie de son dernier ouvrage (octobre 2009) : "Le Langage universel du corps".
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Coach en communication et synergologue (spécialiste du langage corporel), Stephen Bunard, développe avec une équipe de professionnels du coaching le concept de "coaching politique" - marque déposée à l'INPI - depuis 2002.

5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 21:54

France 3 - 23h05 - Lundi 05 décembre 2011

SYNOPSIS DE DEVENIR PRÉSIDENT ET LE RESTER

Dans les années 80 et 90, deux hommes ont inventé une nouvelle technique pour s'emparer du pouvoir : recourir à la communication. Gérard Colé et Jacques Pilhan ont fait sortir la politique des poussières de la propagande. Ils étaient les hommes de l'ombre de François Mitterrand, Jacques Pilhan était aussi celui de Jacques Chirac et a appris à sa fille, Claude Chirac, les ficelles de son métier. Loin des clichés sur l'image en politique, l'histoire de ces conseillers donne des clés pour comprendre la présidentielle de 2012. Une histoire qui montre que les sondages peuvent condamner un candidat et que la communication peut le sauver.

LA CRITIQUE TV DE TÉLÉRAMA DU 03/12/2011

Cédric Tourbe aime les hommes de l'ombre. Après un documentaire sur Jacques Foccart, le marionnettiste de la Françafrique, il en consacre un tout aussi abouti à Jacques Pilhan, « le sorcier de l'Elysée », comme l'appelle François Bazin dans le beau livre qu'il lui a consacré (1) . Dans une enquête fouillée, le réalisateur dresse en fait le portrait de deux hommes : Jacques Pilhan et Gérard Colé, inventeurs au début des années 1980 d'un nouveau type de communication politique fondée sur l'anticipation des attentes des électeurs. Des « spin doctors » avant l'heure, qui mettront leur « science » du marketing politique au service de deux maîtres : Mitterrand, puis, pour le seul Pilhan, Chirac.

Très riche et bien réalisé, le documentaire mêle l'analyse à un récit chronologique nourri d'anecdotes savoureuses, comme ce coup de fil de Colé à Séguéla à l'automne 1980 pour lui proposer de faire la campagne de Mitterrand. Réponse du futur promoteur de « la force tranquille » : « T'es dingue, il a aucune chance. Rocard à la rigueur. » Pilhan décédé en 1998 sans autre testament intellectuel qu'une longue interview à la revue Le Débat, l'essentiel du film est construit sur le témoignage de Gérard Colé. C'est sa limite. Colé tire parfois un peu trop la couverture à lui, au détriment d'un autre acteur célèbre de cette saga, Jacques Séguéla, mine de rien étrillé à plusieurs reprises. D'une certaine manière, ce n'est que justice. Jacques Pilhan fut une sorte d'anti-Séguéla. Il n'aimait ni la lumière ni l'emphase, et son univers était celui de la stratégie, pas de la pub. Et puis, l'homme à la Rolex a suffisamment nourri sa propre histoire pour que d'autres se chargent enfin de le remettre à sa place.

 

(1) Le Sorcier de l'Elyséeéd. Perrin, coll. Tempus, 11 EUR.

 

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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 13:23
La chaîne Arte diffuse lundi soir 03/08/09 un documentaire retraçant l'histoire de la personnification politique. Au delà de la pipolisation de la politique, ce film aborde l'évolution complexe du rapport entre le politique et le public. Le passage de "démocratie des partis à la démocratie des personnalités", l'arrivée de la télévision, l'humanisation des politiques ont profondément modifié les codes de la communication et de la politique jusqu'à en atteindre certaines limites. De Georges Clémenceau à Nicolas Sarkozy en passant par John Fitzgerald Kennedy et Charles de Gaulle, le film retrace en profondeur l'évolution de la communication, ses boulversements voulus ou forcés. Les images d'archives s'entrecoupent des commentaires de politiques, comme Jacques Toubon, de l'essayiste Pierre Rosanvallon ou encore de psychologues et d'historiens.

Arte/La Générale de Production 
Coproduit par La Générale de production, ce riche documentaire analytique sera diffusé à 23h55.
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2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 20:26
Dimanche 4 février 2007 - sur France 5 à 20h40 : En deux mots

Portraits : Jean-Marie Le Pen / Olivier Besancenot (1/5)
Magazine politique
Série documentaire (1/5) de Patrick Chamming's (France, 2006)
Présentation : Gérard Leclerc et Florence Muracciole. 55 mn. Inédit.

A quelques mois de l'élection présidentielle française, les candidats multiplient les déclarations. Gérard Leclerc et Florence Muracciole amènent plusieurs experts à se pencher sur les thèmes centraux que Jean-Marie Le Pen et Olivier Besancenot développent. Leur discours est analysé par des économistes, des politologues, des psychanalystes, des historiens et des sociologues mais aussi des sémiologues. Que cachent les mots qu'ils emploient ? Derrière les apparences, quels hommes sont Jean-Marie Le Pen et Olivier Besancenot. Afin que les électeurs enrichissent leur capacité de jugement, ce décryptage focalise, non sans humour, sur deux des prétendants à l'Elysée.

Lire la critique de Marie Cailletet sur Télérama :

Soucieuse de rompre avec le schéma classique de l'invité soumis en plateau aux questions de spécialistes et prompt à la langue de bois, France 5 a imaginé un dispositif documentaire censé décrypter le discours des prétendants à l'Elysée.
Réalisée par Patrick Chamming's, la collection de 5 fois 52 minutes cornaquée par Florence Muracciole et Gérard Leclerc propose, à travers des images d'archives, de dégager les thèmes récurrents des candidats, de cerner leur projet pour le pays, de décliner leurs positions sur des questions emblématiques (environnement, social, travail, immigration, sécurité, Europe...), mais aussi d'esquisser leur portrait. Un quart d'heure de film pour chacun des postulants soumis à un bataillon d'experts : économistes, sociologues, historiens, politologues, sémiologues, psychanalystes, écrivains et humoristes. « Nous avons voulu traiter du fond du discours, nous affranchir des variations sur les petites phrases, les batailles de pouvoir, comme c'est trop souvent le cas », revendique Gérard Leclerc. Premier opus de cette collection bimensuelle, le volet de ce soir est consacré au leader frontiste, en lice pour sa cinquième campagne présidentielle, et à Olivier Besancenot, champion de la LCR. Si le dispositif ne révèle pas de pans cachés de la personnalité et du programme de Jean-Marie Le Pen, il permet de revisiter les lignes de force de sa rhétorique (le sous-entendu, l'amalgame, l'injure, le parler cru...). « Il fait accéder à la parole ce qui est indicible, ce que les gens disent tout bas », confirme le politologue Pascal Perrineau. Pas de scoop non plus côté « Robin des bois » trotskyste, mais l'occasion de vérifier que depuis 2002 Besancenot s'est familiarisé avec l'outil télévisuel.

Source :  Télérama.

Dimanche 18/2 : Arlette Laguiller et Philippe de Villiers
Dimanche 4/3 : Nicolas Sarkozy et Marie-Goerges Buffet
Dimanche 11/3 : Ségolène Royal et François Bayrou
Dimanche 18/3 : Dominique Voynet, Nicolas Dupont-Aignan et Frédéric Nihous
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26 janvier 2007 5 26 /01 /janvier /2007 10:18
"LA LANGUE NE MENT PAS" - documentaire sur ARTE mercredi 31 janvier 2007 à 20h40

L'imprégnation de l'idéologie nazie dans la langue allemande à travers le journal de l'universitaire juif Victor Klemperer (1881-1960). Une minutieuse description de la vie quotidienne sur fond de catastrophe. Un témoignage unique sur le rôle de la langue dans l'oppression nazie. Le professeur d'université Victor Klemperer a survécu au régime nazi.
De l'arrivée d'Hitler au pouvoir en 1933 jusqu'à la capitulation allemande en 1945, il a tenu, en secret à Dresde, un journal dans lequel il rapporte ses pensées et raconte sa vie quotidienne. Une vie de paria, avec son cortège d'interdictions toujours grandissant, et avec pour unique horizon la menace permanente de la déportation. Mais Victor Klemperer entend aussi faire la chronique de la langue sous le IIIe Reich en notant ses particularités, son évolution, en analysant la façon dont elle se parle et s'écrit. Ce journal dans lequel il s'exprime en liberté devient pour lui une manière de lutter contre une langue devenue totalitaire…
Stan Neumann invente ici un langage riche et composite. Il entre dans la matière du journal, il nous donne à entendre les chants et la langue du Reich. Sa mise en scène, stylisée et épurée, se concentre sur les objets de la vie et du travail quotidien de Klemperer. Il recompose les archives visuelles et sonores. En suivant la démarche du journal, le film s'attache au témoignage objectif, à la description quasi anatomique d'un processus d'exclusion totale auquel n'échappe aucune dimension de la vie quotidienne.
Source : ARTE Magazine

Titre LA LANGUE NE MENT PAS
Réalisateur Stan NEUMANN
Producteur Les FILMS D'ICI
Durée 1h19min14s
Année 2004
Genre Documentaire
Programme co-produit par ARTE France

Extraits de l'article de Antoine Perraud - Télérama du 24/1/07 :
C'est à la fois la chronique de savie de paria (...), une réflexion sur l'hitlérisme à partir de travaux pratiques (combien de personnes disent encore "Bonjour" chez le boulanger, combien disent déjà "Heil Hitler") et surtout un décryptage d'une langue totalitaire en formation. (...) Au lendemain de la conférence de Wannsee, qui décida dans le plus grand secret de la "solution finale", en janvier 1942, Klemperer note l'apparition d'une nouveau terme : "évacuation" (vers l'est), euphémisme pour "déportation". Klemperer décortique cette "langue du mépris et de la réification", gorgée de "paganisme et de teutomanie". (...) Du grand art et une illumination au goût de cendre.

LTI, la langue du Troisième Reich :
L'allemand permet de créer des mots composés et les nazis ne se sont pas privés de cette possibilité pour inventer des mots à même de servir leur propagande. Il y a donc eu une langue nazie. Ce sont les particularités de cette « novlangue » que Victor Klemperer a consciencieusement notées pendant les années du nazisme, ce qui lui servait aussi à garder son esprit critique et à résister individuellement à l'emprise du régime hitlérien.
Par exemple, les nazis ont beaucoup utilisé le préfixe Volk-, le peuple (ex: Volkswagen), parce qu'ils voulaient donner l'impression qu'ils servaient le peuple. Ils ont aussi remis au goût du jour certaines runes du moyen-âge, c'est de là que vient le sigle en éclair des SS. Là, le but était de faire croire à toute la population que le nazisme n'était pas nouveau mais qu'il était issu de l'Allemagne ancienne, qu'ils incarnaient la vraie Allemagne.
Klemperer souligne dans ses carnets toutes les possibilités d'asservir une langue, et donc la pensée elle-même, à l'œuvre de manipulation des masses. Pourtant, les nazis ont récupéré la plupart de leurs traditions chez les fascistes italiens, par exemple les grandes réunions publiques dans des stades, le salut avec la main tendu, les chemises brunes (noires en Italie), les bannières, le tribun qui éructe devant la foule…
Source : Wikipedia

Compte-rendu de l'ouvrage de Victor Klemperer, par Alice Krieg, maître de conférences en sciences de l'information et de la communication  au département de Communication politique et publique de l'Université Paris 12 - Val-de-Marne.

LTI, la  langue du Troisième Reich. Carnets d'un philologue
,  Paris, Albin Michel, coll. Bibliothèque Idées,  [1947] 1996, 375 p.
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