8 mars 2007
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A lire dans Le Point : « (...) "Bayrou" est devenu une marque. « Un nom régional, naturel, parfumé, qui évoque plutôt l'authenticité, un homme modéré, raisonnable, d'un certain milieu, proche de la nature, qui peut avoir une touche de panache (François) » , lit-on dans le rapport de la société de création de noms Bessis, qui, après « Sarkozy » et « Royal », a fait tester le nom « Bayrou » par un panel de consommateurs. Une marque, identifiable par un style (le côté père de famille, terroir, mais branché sur Internet), des formules chocs ( « Les Français ne veulent pas qu'on leur bourre le mou » ; « Je suis entré en dissidence » ) et quelques gestes forts inscrits dans une politique de la claque : critique des médias (ses passes d'armes avec Claire Chazal, on n'avait pas vu ça depuis Marchais et Elkabbach !), d'une « république des fiches » , et dynamitages récurrents des « bords politiques » pour « travailler ensemble » . Bref, une « troisième voix » , comme l'a dit un journaliste anglais après son discours sur la social-économie, voyant du Tony Blair dans ce Bayrou « super-vigoureux » . A prononcer avec l'accent londonien, s'il vous plaît. (...) »
Un Bayrou, donc, au style simple qui commence ses phrases par "ben...", dit "mon oeil" sur la capacité de ses adversaires à financer leurs programmes (chez PPDA) et réduit à quia une Arlette Chabot médusée par un retentissant "ça vous en bouche un coin !" après une démonstration par A+B de ce qu'est le centrisme.